Beglika Festival Partie 2

 Alors je suis rentrée de Sofia hier, j'étais en mid-term, me tarde de vous raconter mes péripéties, secouée par un tremblement de terre, du Gin Tonic, et des Energizers.

Mais avant tout çà la suite sur le festival.

C'est parti pour 3 jours dans la nature, coupés du monde :)

Nous voilà donc fin prêts pour profiter d'une soirée mémorable, à manger végétarien et danser au bord du lac devant la scène, faire attention à ne pas tomber dans l'eau évidemment.

On carbure à la bière, au vin blanc, beaucoup d'alcool certes mais ils faut bien le combattre ce froid intenable qui passe à travers les mailles du pull (minuscule, oui je pars en montagne et vu la chaleur qu'il faisait chez moi je me dis une veste, un sweat ? pourquoi faire ?). Bref. L'alcool et les divers feux de camp, le rakia et la danse nous réchauffent jusqu'à une certaine heure de la nuit où nous rejoignons nos tentes.

Et là C'EST LE DRAME. Le froid est horrible, empêche de dormir, même avec les vêtements, mon duvet de montagne commence à être vieux, et c'est maintenant que je me rends compte. Nuit plus que difficile, note pour plus tard, investir dans le meilleur duvet qui soit pour ne plus jamais revivre cette expérience *_*

Le lendemain, je vois le soleil, et me dis chouette de la chaleur, et bien oui et non, à l'ombre tu te gèles et au soleil tu crames, j'en aurais même la preuve quelques jours plus tard sur mon nez et mes pommettes.

du monde est arrivé dans la nuit !

Bref, petit déjeuner bien mérité, fromage avec champignons miam, et c'est parti pour le festival. Oubliez pas les maillots il fait certes froid mais une bonne trempête dans le lac, ça fera office de douche, je n'en reviens pas que je témoigne de cela sur le net. Mais c'est la nature après tout ! Trèves de plaisanteries, on part à l'aventure.

De jour le festival est encore plus grand, des gens partout, "ah tiens il y a un chapiteau ici ?", du coup plus tard, on ira voir un petit spectacle de cirque des plus agréables, et oui pas besoin de comprendre le Bulgare.

On croise des gens bizarre, des clowns, dont un qui se jette à mes pieds en criant Hanna Montana si j'ai bien compris. C'est surement ma blondeur qui l'a attiré, choquée je ne réponds pas, mais je rigole sans m'arrêter en voyant la tête de mes camarades hilares.

On continue la journée sympatique, Matthieu teste l'accro-branche avec tyrolienne qui atterit dans le lac, moi je suis arrêtée par mon mal de tête dut à l'alcool de la veille et aussi par la petite feuille à signer qui dit en gros "si tu te fais mal c'est ton problème".

Scène vue de dos 

Puis on part casser la croûte, Polenta :) au bord du lac, petite baignade, où il faut plusieurs minutes à rentrer dans l'eau, après bien sûr avoir crier avec une volontaire française au crime. Nous avons été éclaboussées par un volontaire espagnol, méchant va.

Après tout, autant y aller, et puis un paysage comme celui-là mérite qu'on en profite, c'est partiiiii.

15-20 minutes après je retourne sur le bord, le froid de l'eau a eu raison de moi, heureusement le soleil nous réchauffe assez vite.

Et sans s'en rendre compte il est l'heure de re-manger :)

Direction le camping, pour manger un peu de tout, des champignons, des restes de salades, de la tortilla faite par le volontaire Espagnol, (raaah c'est trop bon !!) et toujours le fromage.

On repart profiter des concerts et le soir tombe assez vite, alors on reprend un peu d'alcool et de bonne humeur.

Puis aussi des spaghettis tiens, parce qu'on a encore faim.

Mention spéciale pour les boules de coco aussi :)

La musique est censée suivre un programme précis mais apparement ce n'est pas le cas. C'est pas grave, on apprécie le moment, les garçons (français et allemand) nous font un petit atelier je taille une cuillère dans le bois. Qui attire plus d'un spectateur et l'admiration d'un public féminin hinhin.

Le cirque est toujours de la partie, le petit spectacle se fait attendre, mais ça valait le coup, on rentre presque tous dessous la tente. Les jeunes s'en donnent à coeur joie, une trapèziste, et une voltigeuse, un petit tricycle aussi, de la musique, de l'humour et c'est déjà terminé.

On repart profiter des concerts, c'est reparti pour une danse, on se ballade autour des feux, d'autres petits concerts et spectacles s'improvisent, il y ceux qui s'amusent à jongler avec des choses enflamées, ceux qui veulent essayer mais qui n'y arrivent pas xD

C'est quand même très agréable à regarder. Le froid revient s'immiscer dans les mailles de mon pull, il est temps de regagner la tente. MERCI à mon colocataire de tente de m'avoir prêter son super duvet de compétition, j'ai eu froid, certes, mais beaucoup moins que la nuit précédente. Le réveil fut quant a lui tout aussi difficile.

Allons profiter de cette matinée, dernière partie du festival, très calme, ensoleillée, responsable d'une partie de mes coups de soleil je pense.

Vive l'hamburger végétarien j'en reviens pas que je dise cela, moi qui n'aime pas les légumes.

Le kayak est complet, raté, l'équitation se fait sans casque, merci mais pas pour moi. Alors on profite des derniers concerts, avant de tout remballer pour le retour.

Un pincement au coeur en quittant cet endroit où on aller chercher l'eau à la source, bien fraîche dès le matin.

Mais il faut rentrer, alors avec nos sacs, on commence à marcher, on essaye le stop, mais toutes les voitures sont pleines. On arrive à l'entrée de la route après une bonne demi-heure de marche, et c'est parti pour un premier bus, où le manque de sommeil se fait sentir.

Le bus nous ammène jusqu'à Velingrad enfin il nous laisse sur une route surtout, où un autre bus attend, donc on le prend et celui-là nous ammène jusqu'à Ceptembri, où on décide de prendre des trains, oui les amis vont à Sofia et moi je repars dans ma campagne à Kazanlak.

Je demande au guichet, je vais arriver chez moi à 3h du matin, quand je demande il est 18h. Je dois changer 5 fois de train. Vive le réseau ferroviaire en Bulgarie.

Le premier nous sommes tous ensemble et nous emmène jusqu'à Pazardjik Пазарджик, là on se sépare mais je rencontre une famille Bulgare très gentille qui m'embarquent dans le bon train. Direction Plovdiv Пловдив où je profite d'un super téléphone publique pour appeler la France et donner signe de vie. Je rencontre 3 français que je pense avoir effrayer avec mon coup de soleil, ma voix cassée et ma fatigue.

Là j'attend une heure et demie, avant le train suivant pour Stara Zagora Стара Загора.

Re-changement de train direction Toulovo - Тулово, là j'ai failli manquer le suivant, j'attendais dans la salle d'attente au milieu de la nuit et un train s'arrête mais ce n'est pas l'heure, dix minutes avant le départ je pose quand même la question on sait jamais. Et j'ai bien fait ! Le controleur m'indique une cabine de vide on échange quelques mots en Bulgare et le train part enfin en direction de ma destination.

Je descend avec mon sac à dos et part chercher un taxi, quelques minutes après je suis enfin dans mon salon exténuée par ce week-end mais plus que ravie.

et là, je réalise que je dois me lever dans quelques heures pour aller travailler. ouch.